Violations des droits de l’homme
L’Espagne a signé et ratifié la Charte des Nations unies et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, des traités qui reconnaissent le droit des peuples à l’autodétermination, mais le gouvernement espagnol continue de rejeter ce droit pour les citoyens de Catalogne. Nous voulons vivre dans un pays qui respecte ses citoyens et les droits de l’homme et qui ne discrimine pas les minorités.
En octobre 2022, le Conseil de l’Europe a déclaré que toute personne, et en particulier les hommes politiques, est autorisée à faire des propositions défendant des changements constitutionnels, y compris l’indépendance totale d’une région ». Cependant, lorsque le 1er octobre 2017, la Catalogne a organisé un référendum d’indépendance démocratique et contraignant, celui-ci a été jugé « illégal » par les autorités espagnoles. Les forces de police ont brutalement chargé des foules pacifiques qui faisaient la queue pour exercer leur droit de vote.
Des organisations internationales telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch et le Conseil de l’Europe ont dénoncé cet usage excessif de la force, mais le gouvernement espagnol a minimisé la violence. Il n’y a eu ni condamnation ni démission pour ces actions.
Le référendum a donné lieu à des milliers de poursuites et à l’emprisonnement de représentants politiques et de dirigeants sociaux catalans, qui ont été condamnés à une peine disproportionnée de 100 ans de prison au total.
Au début de l’année 2023, trois rapporteurs spéciaux des Nations unies ont exprimé leur inquiétude face au scandale de l’espionnage de dirigeants et de militants catalans indépendantistes et ont exigé des explications de la part de l’Espagne. Ils ont souligné que les victimes de l’espionnage ne s’étaient pas engagées dans des activités violentes et que le scandale menaçait les droits à la liberté d’expression et de réunion.