Pyrénées-Orientales - Salses : plaidoyer pour la liberté devant la Porte des pays catalans

  • Une bonne centaine de personnes ont pris part à l'aplec.
    Une bonne centaine de personnes ont pris part à l'aplec. L'Indépendant - Michel Clementz
  • Une bonne centaine de personnes ont pris part à l'aplec.
    Une bonne centaine de personnes ont pris part à l'aplec. L'Indépendant - Michel Clementz
Publié le , mis à jour
Arnaud Andreu

Ce samedi 21 août, une bonne centaine de défenseurs de la culture catalane, dont certains venaient du pays valencien ou des îles Baléares, se sont réunis à la Porte des pays catalans, sur les hauteurs de Salses. Pour revendiquer le droit à l'autodétermination pour la Catalogne Sud et défendre la langue et l'identité au nord.    

Le rendez-vous était fixé à 16 h 59. Pour faire écho à l'année de signature du traité des Pyrénées (1659), dans le cadre duquel la France et l'Espagne se sont partagé la Catalogne. Le lieu était également symbolique, puisqu'il s'agissait de la Porte des pays catalans, inaugurée en 2003 sur les hauteurs de Salses, en bordure de l'autoroute, pour marquer l'entrée nord desdits pays.

"Cet aplec (rassemblement, NDLR) vise à demander la liberté pour le peuple catalan et à dire aux Etats que nous avons des droits fondamentaux qui doivent être respectés", explique Hervé Pi, de l'association Porte des pays catalans. Le droit à l'autodétermination en Catalogne Sud, la défense de la culture et de l'identité au nord : telles sont quelques-unes des libertés que réclament les organisateurs. 

Un ex-ministre de Puigdemont "comme à la maison"

De nombreux militants venus des quatre coins des pays catalans ont pris part à l'événement. Elisenda Paluzie, de l'association Assemblea nacional catalana et Blanca de Llobet (Omnium Cultural) ont notamment pris la parole pour l'occasion. Tout comme l'ancien ministre de la Culture de Carles Puigdemont, Lluis Puig, lui aussi en exil depuis 2017. "Pour moi, il était important d'être là, souligne ce dernier. Toute ma vie, j'ai travaillé pour la culture et la langue. Quand je suis ici, avec tous ces amis de la culture catalane, c'est comme si j'étais à la maison..."    

Pour clore le rassemblement, les participants ont entonné en chœur l'hymne catalan, Els Segadors. Main sur le cœur ou poing levé de rigueur. 

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Les commentaires (119)
Anonyme47942 Il y a 2 années Le 31/08/2021 à 11:51

En bon marxiste, tendance Groucho, Salvador Illa vient de reculer, autrement dit de changer d'avis.
"Voici mes convictions, si elles ne vous plaisent pas, j'en ai d'autres".

Anonyme6421 Il y a 2 années Le 31/08/2021 à 13:12

Tu es toujours là ??..
Tu dois t embêter tout seul.. Quoique non, tu as les commentaires pour toi tout seul et personne pour te contredire..

Anonyme47942 Il y a 2 années Le 31/08/2021 à 15:00

Je constate surtout que personne n'est en mesure de me contredire, car tout ce que je dis est vrai.
Les constitutionnalistes sont secs.

Anonyme47942 Il y a 2 années Le 28/08/2021 à 14:25

Ouh la la ! Il paraît que le PSC envisage de présenter Illa aux prochaines élections municipales de Barcelone.
Un malheur n'arrive jamais seul. Ce serait tomber de Charybde en Scylla.

Anonyme47942 Il y a 2 années Le 28/08/2021 à 12:17

Qu'y a-t-il de plus colonialiste que l'attitude de ces gardes civils qui ont fait payer à un quidam sa volonté de ne pas parler espagnol.
Fouille complète du véhicule, intimidations diverses au cas où de la drogue serait trouvée, menaces diverses. Ces GC contreviennent à la Constitución mais malheureusement ils ne seront pas inquiétés car l'Espagne démocratique ne s'intéresse pas aux abus de ses forces de police.
Art.3: le castillan est la langue officielle de l'état. Tous les Espagnols ont le devoir de la connaître et le droit de l'utiliser.
Il n'est pas dit qu'il soit obligatoire de l'utiliser. Ces gendarmes sont des voyous.